Projets de la collection d'art de l'OEB
Après une série de rencontres inspirantes avec nos examinateurs de brevets, des jeunes professionnels et des finalistes du Prix de l'inventeur européen, le Girls' Day organisé avec succès à l’Office européen des brevets (OEB) s’est conclu par une visite vivante de la collection artistique de l’OEB aux PschorrHöfe 8 (Hackerbrücke, Munich). Une centaine de filles âgées de 11 à 14 ans et provenant de plusieurs écoles de la ville ont été captivées par la diversité artistique et novatrice affichée. Cette visite était l’un des temps forts d’un programme complet destiné à susciter des vocations dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques, ainsi que de la durabilité. Si certains de ces temps forts sont décrits ci-dessous :
Pendant la Nuit des musées qui se déroulera à Munich le 15 octobre 2022, l'Office européen des brevets a proposé des visites guidées de sa collection d'œuvres d'art dans le bâtiment situé Hackerbrücke qui est habituellement fermé au public. Par ailleurs, la première d'un court-métrage sur les installations lumineuses à l'OEB a eu lieu le même jour en soirée.
Pour marquer son 50e anniversaire, l'Office Européen des Brevets commande deux œuvres d'art pour sa collection d'art permanente. Inspiré par l'engagement de l'Office en matière de durabilité, l'OEB invite les artistes à soumettre des propositions sur le thème de la "transformation du papier". Les candidatures sont ouvertes aux artistes professionnels de toutes nationalités vivant et travaillant de préférence en Allemagne ou aux Pays-Bas.
L'OEB possède une vaste collection d'art qui comprend environ 1 000 œuvres, dont 40 commandes spécifiques à un site.
Dans le cadre de la visite d'étude à l'OEB, Kristine Schönert (Cultural affairs officer, OEB) a présenté la collection artistique de l'OEB comme une démarche culturelle au carrefour de l'art et de la science. 94 participants du monde entier ont assisté à l'exposé en ligne, qui s'est concentré sur les nombreux points communs entre artistes et inventeurs - qu'il s'agisse de la curiosité, d'une passion pour la recherche ou du pouvoir irrépressible de l'imagination. Si un brevet protège une invention unique réalisée par un être humain, une œuvre d'art représente l'expression unique d'une imagination créative. La projection de la version courte du documentaire "Exploring art at the EPO", qui a donné aux participants un aperçu intéressant de la collection artistique de l'OEB, a constitué le point d'orgue de l'exposé. L'exposé a été suivi par un public très varié venant d'horizons aussi divers que la physique, la chimie, le droit et l'économie. Il a attiré des étudiants et des doctorants, de même que des managers et des conseils en propriété industrielle.
L’art et l’innovation font cause commune avec la durabilité dans une publication qui donne à réfléchir et où figurent plusieurs œuvres hors pair de la collection d’art contemporain de l’OEB. Intitulé "Art in the Time of Ecological Disruption", l’ouvrage est un concentré d’œuvres d’art contemporaines du monde entier qui nous décillent les yeux, de même que d’essais, de poèmes, sans compter un entretien animé avec les conservateurs. Ce volume élégant est le fruit de la collaboration entre plusieurs conservateurs de collections d’entreprise du monde entier. Initiatrice du projet, la curatrice indépendante Heidi Ballet a sélectionné des œuvres d’art qui reflètent la manière dont la prise de conscience de l’environnement, le changement climatique, les réactions à la crise écologique et la résilience humaine modifient notre perception de nous-mêmes, des autres et de la nature.
Parmi les œuvres de la collection de l’OEB, on retrouve Iceland Project de Magdalena Jetelová (1992); Birds de Carsten Höller (2006); l’œuvre iconique Flying Garden de Tomás Saraceno (2007) qui occupe le hall d’entrée des PschorrHöfe 8 à Munich; et la série photographique The Last Resort de Martin Parr (1986). Cet ouvrage d’une grande actualité est la première publication de l’Association internationale des collections d’entreprise d’art contemporain (IACCCA), une plateforme d’échange d’idées entre les conservateurs de plus de cinquante collections d’entreprise du monde entier.
Découvrez l’ouvrage, disponible gratuitement en format numérique.
Vous
avez envie d'échaper à la foule et de partir à la découverte d'itinéraires
culturels moins courus mais non moins remarquables ? Que vous soyez familier
ou non de Munich, le guide 111 Münchner Meisterwerke, die
man gesehen haben muss (111 chefs d'œuvres qu'il faut avoir vus à
Munich) par Rüdiger Liedtke (2021) vous réserve des découvertes. De plus, le
guide consacre un important développement à l'oeuvre cosmique de Hannsjörg Voth,
Zwischen Sonnentor und Mondplatz (Entre la porte du soleil et la place
de la lune, 1992) à la Kurt-Härtel-Passage, de même qu'à la sculpture
monumentale de Max Bill Rhythmus im Raum (Rythme dans l'espace, 1994) dans l'un
des Pschorrhöfe. Parmi les œuvres situées sur l'autre rive de l'Isar, le guide consacre
de brèves notices au majestueux Chronos 10 B de Nicolas Schöffer, à l'élégant Sphères et calottes de sphères d'André Volten de même qu'à l'étonnant Cross Bend de Phillip
King, réalisées à point nommé pour l'inauguration officielle du bâtiment Isar il
y a un peu plus de quarante ans. Ces œuvres continuent de façonner
l'environnement urbain à l'instar de la centaine d'autres œuvres commentées.
Pour se faire une idée plus complète de l'art dans l'espace public aux abords de l'OEB, on se rapportera à notre guide officiel « Art dans l'espace public (Munich), un parcours à travers la collection ».
À l’occasion de la Nuit des musées à Munich, le 16 octobre 2021, l’Office européen des brevets diffusera un documentaire consacré à sa collection d’art contemporain, qui n’est habituellement pas accessible au public.
Pour la première fois, des visites guidées nocturnes seront par ailleurs proposées pour faire découvrir les œuvres d’art dans l’espace public aux abords de l’Office. Le vidéaste Raphael Kurig a conçu une scénographie lumineuse tout exprès pour mettre en valeur ces œuvres à l’occasion de la Nuit des musées.
Avec le documentaire « Explorer l'art à l'Office européen des brevets », ici diffusé dans sa version allemande, l’Office européen des brevets offre au public munichois un aperçu substantiel de sa collection d’art contemporain international. Après la projection, celles et ceux qui le désirent pourront, dans un chat en direct, poser leurs questions à la curatrice de l’EPO art collection.
Des origines à nos jours : l'article de la Süddeutsche Zeitung présente la collection d'art de l'Office européen des brevets, riche de quelque mille œuvres provenant de dizaines de pays différents. Evelyn Vogel commente quelques propositions artistiques significatives et définit l'orientation thématique et programmatique de la collection.
Dans Art@Five, Annemieke Reedijk (Directrice principale Opérations, HBC (Santé, biotechnologies et chimie), OEB) discute avec Julian Nida-Rümelin, professeur de philosophie à l'Université Louis-et-Maximilien (LMU) de Munich et ancien ministre allemand de la culture, de la relation entre science/technologie et art/créativité. Ce tout premier échange de vues numérique consacré à l'art à l'OEB est animé par l'historienne d'art Lisa Zeitz, rédactrice en chef du magazine d'art Weltkunst de Die Zeit.
Munich comme une grande exposition d'art en plein air : comme les galeries et les musées ont longtemps été fermés en raison de la pandémie, l'attention se tourne de plus en plus vers les œuvres d'art exposées dans les espaces publics. Franz Kotteder, rédacteur en chef de la Süddeutsche Zeitung, commence sa promenade artistique à Munich par une sélection d'œuvres d'art dans les espaces publics provenant de la collection de l'OEB.
En 2020, l’Office européen des brevets a acquis de nombreuses œuvres d'art frappantes dues à des artistes très divers, d'Europe et du monde entier, tels qu'Arjan Shehaj d'Albanie, Kristi Kongi d'Estonie, Philippe Pastor de Monaco, Gardar Eide Einarsson de Norvège, Tanja Deman de Croatie, Rozbeh Asmani d'Iran, Feng Chen de Chine et le collectif d'artistes Superflux du Royaume-Uni. Le choix a porté sur de jeunes artistes émergents de pays européens qui ne sont pas encore ou peu représentés dans la collection de l’OEB, ainsi que sur des artistes dont les œuvres se situent à l'intersection de l'art, de la science et de la technologie. Les œuvres reflètent les racines culturelles de l’OEB et la diversité au sein de notre organisation internationale, car non content d’agir comme un catalyseur de l'innovation et de la créativité, l’art promeut également la réflexion et la tolérance à l'encontre de points de vue différents.
A New Flower Falls Every Day - All Mixed With Daylight, 2020
Oil on canvas
33 cm x 33 cm
© Kristi Kongi
For Those Who Have Experienced The Unforgettable Evenings, 2020
Oil on canvas
33 cm x 33 cm
© Kristi Kongi
START-UP est une initiative lancée par l’OEB dans le cadre d’un nouveau programme de médiation culturelle pour encourager la création artistique chez les jeunes. Cinq jeunes artistes, étudiants ou diplômés de l’Académie des beaux-arts de Munich, ont été invités à investir les locaux des Cours de recours de l’OEB à Haar par des interventions temporaires.
Un des aspects de l’engagement de l’OEB en faveur de la culture consiste à valoriser son importante collection d’art contemporain par des activités de recherche et de développement. Cela peut impliquer le recours à des procédés à la pointe de l’innovation, comme dans le cas d’un projet pluriannuel où la technique est mise au service de l’art. Dans la vidéo, l’artiste allemand Rolf Lieberknecht et la curatrice de la collection Kristine Schönert évoquent la reconstruction réussie de l’installation lumineuse « Kinetic Light Refractions » quarante ans après sa création.
L'OEB s'est vu décerner le prix Corporate Art Award lors d'une cérémonie organisée le 28 novembre 2018 au Parlement européen à Bruxelles dans le cadre de l'Année européenne du patrimoine culturel.
Information sur les expositions, prix, projets d’artistes du monde entier présents dans la collection
En utilisant des matériaux de construction tels que l’aluminium et l’acier, l’artiste autrichien Michael Kienzer bouleverse les modèles de perception et crée des relations spatiales subtiles. Sa nouvelle œuvre pleine de vie « Formfolge Vol. 5 » (aluminium, acier; 2021) a été exposée à Vienne à la galerie Elisabeth & Klaus Thoman du 30 septembre au 22 octobre 2021. Cette œuvre fait suite à d’autres travaux métalliques brillants de l’artiste qui opposent souvent les notions d’attraction et de distance, de fonction et de dysfonction, d’ouverture et de fermeture, de port et de fardeau. Ses œuvres « Sketch Vol. 3 » (2006) et « Chair with Sculpture Vol. 2 » (2007), qui font partie de la collection de l’OEB, témoignent également du pouvoir conceptuel de l’artiste, qui lui a ouvert les portes de la 54e biennale de Venise en 2011.
Illustrations © Michael Kienzer
Des travaux de l'artiste Thomas Feuerstein, dont les œuvres sont également présentes dans la collection d'art de l'OEB, parmi les pièces maîtresses.
Qu'est-ce qui est vert ? Le biodiesel est-il réellement vert? Les algues sont-elles un super-aliment ou au contraire un parasite nuisible à l'environnement ? Ou les deux ? Autant de questions auxquelles tente de répondre l'exposition gREen : Sampling Colour – Measuring Colour, que vous pouvez visiter à la Muffathalle du 7 au 16 septembre.
Les pièces maîtresses de cette exposition : des installations biotechniques monumentales, des portraits parfumés d'arbres et des expériences avec des pigments historiques, réalisés par Agnes Meyer-Brandis, Adam Brown et Thomas Feuerstein. Les travaux de Feuerstein sur les systèmes de classification sont également présents dans la collection d'art de l'OEB et vous pouvez visiter son studio grâce au film Explorer l'art à l'OEB.
En mettant au premier plan les tensions complexes entre art, nature et science, l'exposition de la Muffathalle de Munich donne matière à réflexion sur l'action climatique. Les artistes vont loin dans le symbolisme ambivalent de la couleur verte, avec toutes ses contradictions et tous ses paradoxes.
La notion de "vert" est-elle peut-être si importante pour nous parce qu'elle est le lieu de passage entre le naturel et l'artificiel, le sain et le toxique, l'objet de nos espoirs et ce que nous avons perdu ?
On peut actuellement voir Jeppe Hein, présent dans la collection d'art de l'OEB avec la fontaine Blomsten (2004), dans une exposition du Lenbachhaus de Munich. Son installation aquatique interactive Action in Space / Space in Action invite le visiteur à interagir avec l'œuvre, à entrer dans la fontaine, à la vivre comme un espace ou comme un terrain de jeu.
On peut voir actuellement des travaux d‘Alicja Kwade dans l‘exposition A secret show for a secret person in Ireland au Kunstraum Konrad en Basse-Autriche. L'exposition porte sur le degré de réalité de ce que nous voyons, de ce que nous entendons et percevons. Les travaux de l'artiste intitulés Stand by qui figurent dans la collection de l'OEB révèlent des préoccupations similaires : Alicja Kwade approfondit la nature des choses ; elle s'interroge sur le visible et sur l'invisible, ou encore sur les valeurs convenues qui sous-tendent l'apparence des choses.
Depuis plus de 25 ans, l'artiste danois Olafur Eliasson explore des questions de perception, de mouvement et d'expérience corporelle. Il est présent dans la collection de l'OEB avec Pedestrian vibes study (2005, photogravure, papier). Dans cette œuvre aux tracés abstraits, l'artiste a enregistré la trace de ses propres mouvements exécutés sur des airs de musiques de styles différents.
Son dernier travail en date, une installation intitulée Life, se visite actuellement à la Fondation Beyeler, en Suisse. L'exposition réserve une surprise : plusieurs salles du musées sont inondées. L'artiste en a fait retirer les baies vitrées, ainsi que les œuvres qui y sont habituellement exposées, dont certaines dues à van Gogh, Monet et Picasso, pour y laisser pénétrer l'eau de l'étang adjacent. L'exposition se visite nuit et jour ; les visiteurs cheminent dans cet environnement d'eaux vertes sur des passerelles en bois et s'émerveillent devant les nénuphars et autres plantes aquatiques. Eliasson ouvre le musée à la nature et aux humains. En estompant les limites entre musée et œuvre d'art, il nous propose de ralentir notre pas.
L'exposition « Moment.Monument » actuellement présentée au Kunst Museum Winterthur comporte des œuvres de deux artistes de la collection de l'OEB, Roman Signer et Alicja Kwade. L'artiste suisse Roman Signer, spécialiste de l'installation et de l'art conceptuel, a participé à des éditions de la Documenta de Kassel et de la Biennale de Venise. Avec Paddle (2009, bois, métal), de la collection de l'OEB, Signer réalise une installation expansive dédiée à l'espace et au passage du temps. La dimension temporelle de son travail devient une métaphore du changement et du développement. Dans son travail intitulé Stand by (2002, C-print), Alicja Kwade fait intervenir des appareils électroniques en mode standby pour explorer le basculement du visible dans l'invisible et vice versa, en mettant à contribution diverses théories de la connaissance.
L'exposition du Musée de Winterthur traite d'aspects de la sculpture contemporaine et s'interroge sur la mission de la sculpture : doit-elle être un monument permanent ou centrée sur l'instant ? Depuis les années 60 notamment, les artistes réalisent des œuvres plastiques en rupture avec la notion traditionnelle qui veut que l'œuvre d'art soit un monument permanent, pour privilégier des approches davantage processuelles. Dans cet entre-deux entre permanence et éphémère, des artistes tels que Roman Signer et Alicia Kwade se préoccupent de stratégies de la narration et de la mémoire qui ouvrent l'art sur le monde.
Une œuvre de la collection d'art de l'OEB était montrée dans le cadre d'une exposition au Centre d'art et de technologie des médias (Zentrum für Kunst und Medien, ZKM) de Karlsruhe, en Allemagne du 8 février au 26 mars 2019. L'exposition, une grande rétrospective de l'artiste allemand Dieter Jung, faisait figurer à une place de choix, dans le hall du ZKM, le mobile holokinétique de Jung qui fait partie de la collection de l'OEB.
Le concours d'art public organisé par le Bundesamt für Bauwesen und Raumordnung (Office fédéral de la construction et de l'aménagement du territoire) pour la cantine de l'Office européen des brevets à Berlin a été remporté par Roland Fuhrmann
Katharina Grosse: "It Wasn't Us" (14 juin 2020 à 10 janvier 2021), Hamburger Bahnhof - Museum für Gegenwart, Invalidenstraße 50-51, 10557 Berlin
Thomas Ruff: Thomas Ruff (9 mai - 16 août 2020), Kunstsammlung NRW, K21, Ständehausstraße 1, 40217 Düsseldorf, DE